Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir cette enquête signée Arte qui se concentre sur le célèbre chef-d’œuvre romantique du « Radeau de La Méduse » de Théodore Géricault. Les officiers décident de jeter les blessés à la mer afin de conserver les rations de vin pour les hommes valides. Deux groupes se sont d'ailleurs formés : celui des officiers et fonctionnaires, qui ont gardé leurs armes et occupent la partie la moins immergée du radeau au centre, laissant les extrémités aux soldats et assimilés, désarmés par mesure de précaution avant de quitter La Méduse. Sur le radeau, les cent quarante-sept naufragés sont tellement serrés qu'ils ne peuvent s'asseoir. Louis XVIII, après avoir visité le salon trois jours avant son ouverture officielle, déclare : « Monsieur, vous venez de faire un naufrage qui n'en est pas un pour vous ». Hergé reprend ainsi la composition du tableau dans la couverture de Coke en stock (1958), le dix-neuvième album des Aventures de Tintin, dont le récit se passe en partie sur un radeau de fortune. Sous l'empire de la nécessité, ils se sont mis à manger les cadavres de leurs victimes, d'abord crus puis en fines tranches salées et séchées qu'ils suspendent aux cordages... Il y a encore trop de bouches inutiles et plus assez d'eau et de vin à se partager. La même année, Speedy Graphito présente une exposition sur le thème du Radeau de La Méduse, Le Radeau des Médusés. Le tableau de Géricault inspire également des sculpteurs, dont Antoine Étex, qui réalise en 1839-40 un bas-relief en bronze à l'effigie du Radeau de La Méduse[81]. En 1816 elle est envoyé au Sénégal pour une mission de reconnaissance ; mais le 2 juillet de la même année au large des côtes Sénégalaises la Méduse s’échoue sur des bancs de sable et le bateau d’engouffre dans les flots. Vers quinze heures, devant l'inquiétude grandissante de l'équipage, deux officiers décident de contrevenir aux ordres et de sonder, ce qui donne 18 brasses, puis 10, puis 6... Chaumareys, qui commence tout de même à percevoir un danger, donne alors l'ordre de changer de cap. Le Radeau de La Méduse est un e peinture à l'huile sur toile, réalisée entre 1818 et 1819 par le peintre et lithographe romantique françaisThéodore Géricault (1791-1824). Géricault est tout particulièrement marqué par la toile réalisée par Gros en 1804, Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa[15]. À l'automne 1939, Le Radeau de La Méduse est retiré du musée en raison des menaces de guerre. La stupeur s'empare des passagers et de l'équipage. En 1975, un collectif de peintres nommé Les Malassis réalise une fresque librement inspirée du tableau sur les façades du centre commercial Grand'Place à Grenoble. Géricault, revenant à Paris après un long voyage d'étude en Italie, découvre par hasard la première édition du naufrage qui date du 22 novembre 1817, il s'agit de la publication de deux survivants du naufrage, l'aide-chirurgien Henri Savigny et le gadzarts, ingénieur-géographe Alexandre Corréard[17]. Au XVIIe siècle, les naufrages deviennent un lieu commun de la marine, alors même que ceux-ci sont de plus en plus fréquents, devant l'augmentation du trafic maritime. Par conséquent, certains détails deviennent aujourd'hui très difficiles à distinguer[31]. Un critique contemporain émet l'idée selon laquelle le nombre d’œuvres présentées et la taille de l'événement témoignent d'une grande ambition. Plusieurs peintres anglais et américains, comme John Singleton Copley (1738–1815) et sa Mort du major Pierson[N 4] – peinte deux ans après l'événement – s'essaient également à représenter des faits récents. Bien que fiévreux, il se rend très fréquemment sur la côte afin de voir des tempêtes balayer le littoral. Les voiles une fois abattues, un silence de mort règne sur le pont. Le tableau serait une œuvre hostile à la Restauration et aux émigrés, mais aussi une dénonciation de l'esclavage. Au début de l'année 1818, il rencontre Savigny et Alexandre Corréard ; le récit de leur ressenti lors de l'expérience du naufrage influence grandement la tonalité du tableau final[21]. Comme presque tous les peintre… Après l'exposition londonienne, Bullock emmène Le Radeau de La Méduse en Irlande et l'expose à Dublin en 1821. Il s’agit d’une peinture romantique, dans la lignée du néo-classicisme. Le chef-d’œuvre de Delacroix, La Liberté guidant le peuple (1830), serait également directement inspiré du Radeau de La Méduse ainsi que d'un autre tableau de Delacroix, Scènes des massacres de Scio. Long de vingt mètres et large de sept, il menace d'être submergé lorsqu'il est pleinement chargé. Extrait du film d'Adrien Touboul avec Georges-Antoine Borias, 2 min 38 s. Extrait du film d'Adrien Touboul avec Georges-Antoine Borias, 11 min 38 s. Extrait du film d'Adrien Touboul avec Georges-Antoine Borias, 9 min 4. Ils partirent à 151 et arrivèrent à 15... Qui connaît la véritable histoire du «Radeau de la Méduse» ? Le critique Michael Fried estime ainsi que Manet s'est directement inspiré de la figure du père berçant son fils pour son tableau Les Anges au tombeau du Christ (1864)[80]. L'artiste semble prendre position contre la traite négrière, qui se pratique toujours malgré son interdiction supposée[39]. La version du 7 juillet 2014 de cet article a été reconnue comme «, Influences : des maîtres de la Renaissance au classicisme français, Influence principale : le néoclassicisme français, Autres influences : les peintres de la Renaissance italienne et les scènes de naufrage, Présentation et réception critique au Salon de 1819, Exposition à Londres et en Irlande (1820-1821), Son influence dans l’œuvre d'artistes postérieurs, En Angleterre, en Russie et aux États-Unis, Son influence dans la littérature et la culture populaire, Filmographie, vidéographie, documents sonores, « aux frontières de l'existence humaine. "Le Radeau de la Méduse" : la vérité crue sur son histoire Un historien a enquêté sur le drame vécu par les naufragés du "Radeau de la Méduse" immortalisé par le peintre Géricault en 1819. Son commandement fut confié à un officier d’Ancien Régime qui n’avait pas navigué depuis plus de vingt ans, et qui ne parvint pas à éviter son échouage sur un banc de sable. Aujourd'hui, elle compte parmi les œuvres les plus admirées du romantisme français, et son influence est perceptible dans les créations de peintres tels que Joseph William Turner, Eugène Delacroix, Gustave Courbet ou encore Édouard Manet. Deux autres lignes diagonales sont utilisées pour renforcer la tension dramatique. Au bout d'une semaine, il ne reste plus à bord de la sinistre machine que trente survivants. Il note également qu'une centaine de grandes fresques historiques sont exposées, dans le but d'afficher la prodigalité du nouveau régime, et que seuls quelques peintres bénéficiant d'une importante rétribution peuvent alors entreprendre des projets nécessitant autant de temps, d'énergie et de moyens financiers[15]. Géricault réalise une esquisse de la composition finale sur la toile. La lumière dans l’œuvre, qui présente de violents contrastes entre la clarté et l'obscurité, est qualifiée de « caravageresque »[44], période ténébriste. Deux des survivants servent de modèles pour les personnages figurés par des ombres au pied du mât[26] ; trois visages sont peints d'après ceux d'Alexandre Corréard, Savigny et Lavillette. Le tableau est en soi une prise de position politique : en dénonçant ainsi ce capitaine incompétent car très mauvais navigateur, il pointe les travers de l'armée post-napoléonienne, dont les officiers sont en grande partie recrutés parmi les dernières familles ayant subsisté à la chute de l'Ancien Régime[43]. La musculature parfaite du personnage central, qui tente d'attirer l'attention du bateau de sauvetage, est une réminiscence du néoclassicisme, bien que le naturalisme des lumières et des ombres, l'authenticité du désespoir manifesté par les survivants et l'émotion suscitée par la composition de l’œuvre distinguent le tableau de l'austérité néoclassique. La première est formée par le mât et les cordes qui le tiennent. Les hommes au milieu de l'embarcation viennent d'apercevoir un bateau au loin ; l'un d'entre eux le montre du doigt, tandis qu'un membre africain de l'équipage, Jean-Charles[34], se tient debout sur une barrique vide et agite sa chemise en l'air afin d'attirer l'attention du navire[35]. Selon l'historien de l'art Richard Muther, l'influence du classicisme est prégnante dans le tableau : pour lui, le fait que les personnages soient peints quasiment nus témoigne d'une volonté d'éviter de peindre des vêtements « en décalage avec l'atmosphère de l’œuvre ». Une critique émet même l'hypothèse que l'exposition du tableau à Londres, peu de temps après, est organisée en raison de l'éclosion d'un mouvement pour l'abolition de l'esclavage en Angleterre[62]. L’œuvre de Géricault soulève un paradoxe fréquent en art, à savoir celui de transformer un sujet repoussant en un tableau plein de force, et de réconcilier l'art et la réalité. L'une d'entre elles suit le mât et son gréement, et conduit l’œil du spectateur vers une vague en passe de submerger le radeau, tandis que la seconde, qui suit les corps jonchant l'embarcation, mène vers la silhouette lointaine de l'Argus[20]. Le radeau de la Méduse : Contexte historique La Méduse était une frégate française du début du XIXéme siècle. Les six embarcations transportant les personnages importants sont assez peu chargées, alors que le radeau, où ont pris place la plupart des bataillonnaires, s'enfonce sous le poids de ses passagers, qui ont de l'eau jusqu'à la ceinture. Ils considèrent en outre que son réalisme cru s'écarte beaucoup de la « beauté idéale » incarnée par Pygmalion et Galatée de Girodet, qui triomphe la même année. Quelques années plus tôt, la pochette de leur album Rum, Sodomy, and the Lash (1985) était déjà un pastiche du tableau[96], tout comme celle du deuxième album du groupe de doom metal allemand Ahab, The Divinity of Oceans (2009). Mais, dès le lever du jour, la mer, jusque-là bleue, prend une teinte gris-vert, et sa température monte brusquement de 15 degrés à 22 degrés. Montfort, un de ses amis, déclare plus de trente ans après l'achèvement de l’œuvre : « [La méthode de Géricault] me fascinait tout autant que sa prolificité. Le lourd gouvernail, agissant comme un bélier, brise le plateau arrière. Son titre initial, donné par Géricault lors de sa première présentation, est Scène d'un naufrage. Le remorquage est difficile et l'ensemble chaloupes-canots-radeau dérive vers le large, si bien que les officiers responsables des canots décident de larguer les amarres[9]. En raison de sa célébrité et de son influence importante sur les arts, Le Radeau de La Méduse est l'objet de nombreuses références dans la littérature et la culture populaire. De plus, il est improbable que Géricault ait vu le tableau[56],[57]. Toutefois, il s'agit ici d'une œuvre appartenant au courant réaliste et non romantique, notamment en raison du caractère stoïque et résigné du personnage central. Dans L'Assommoir (1877), Émile Zola en fait mention, lorsque la noce se rend au musée du Louvre[N 6]. Après avoir pris la décision de réaliser le tableau, il entreprend des recherches approfondies avant de commencer la peinture. Son attention particulière portée à des éléments ainsi individualisés donne à l’œuvre « une matérialité troublante »[32] et témoigne d'une recherche de théâtralité – ce que certains critiques de l'époque considèrent comme un défaut. Le thème de la catastrophe maritime est souvent utilisé par J. M. W. Turner (1775-1851), lequel, comme beaucoup de peintres anglais, a probablement vu le tableau de Géricault lors de son exposition à Londres en 1820. La réplique du radeau de la Méduse à taille réelle • … L'influence du Radeau de La Méduse se fait sentir chez des artistes en dehors de France, notamment en Angleterre, où le public a pu voir l’œuvre exposée en 1820 à Londres, ainsi qu'aux États-Unis, où une copie à taille réelle est exposée dans de nombreuses villes de la côte Est[83],[84]. Géricault s’inspira du récit de deux rescapés de La Méduse, frégate de la marine royale partie en 1816 pour coloniser le Sénégal. La troisième met en scène, à sa base, des cadavres et des mourants, desquels émergent les survivants ; à son sommet culmine l'espoir de sauvetage, avec la figure centrale d'un homme noir agitant sa chemise. Pour Jules Michelet, « c'est la société tout entière qui se trouve sur le Radeau de La Méduse »[20]. Dans son album de 1964 intitulé Les Copains d'abord, Georges Brassens fait référence au radeau dans la chanson éponyme : « Non ce n'était pas le Radeau / De La Méduse ce bateau / Qu'on se le dise au fond des ports / Dise au fond des ports ». Son Désastre en mer (entre 1833 et 1835) représente un incident similaire : un vaisseau anglais ayant coulé et des personnages mourants au premier plan de l’œuvre. Les rayons qui percent la couche nuageuse donnent une lumière crépusculaire qui accentue le côté dramatique de la scène en éclairant les corps des cadavres. Le but de la peinture est de parler à l'âme et aux yeux, et non de repousser le public. L’œuvre de Géricault n'inspire guère les artistes au tournant du XXe siècle, mais a une influence sur de nombreux artistes contemporains, notamment à partir des années 1970. La critique américaine est enthousiaste, et le tableau inspire des pièces de théâtre, des poèmes, des performances scéniques et même un livre pour enfants[71]. Dans la mesure où le public est alors bien informé des causes du désastre, le choix de la scène relève d'une volonté de figurer les conséquences de l'abandon de l'équipage sur le radeau, en se focalisant sur l'instant où tout espoir semblait perdu[27] – l'Argus paraît à nouveau deux heures après et secourt les survivants[28]. La frégate La Méduse – 46,93 mètres de long (de conception proche de celle de l’Hermione) Le peintre de 27 ans a immortalisé le calvaire des rares survivants qui ont passé 13 jours sur un radeau de fortune affrontant la faim, la folie, les flots souvent déchaînés de l’océan. Le peintre se retire ensuite à la campagne, où il s'évanouit de fatigue, et Le Radeau de La Méduse, n'ayant pas trouvé d'acquéreur, est roulé et entreposé dans le studio d'un ami[63]. Le commandant de Chaumareys décide d'abandonner à leur sort les passagers du radeau, avec leurs maigres vivres. Chaumareys, qui sait à peine faire le point, a déjà commis une erreur d'un degré, soit 110 kilomètres... Il va en faire une seconde, plus grave de conséquences : le 1er juillet à vingt heures, il croit avoir reconnu le cap Blanc au nord-ouest de la Mauritanie, alors que celui-ci est encore à 30 kilomètres. Selon les propos de l'historien de l'art Georges-Antoine Borias, « Géricault avait placé son atelier[N 1] près de l'hôpital Beaujon. L’Histoire par l’image décrypte l’Histoire Actuellement en ligne 2420 œuvres, 1308 études et 119 animations L'Histoire par l'image explore les événements de l’Histoire de France et les évolutions majeures de la période 1643-1945. Il s'en remet dès lors complètement à Schmaltz, qui perd un temps précieux en manœuvres inutiles. Plusieurs corps jonchent le radeau, au premier plan, sur le point de tomber à l'eau en raison des vagues. Certains naufragés sont peints les pieds bandés. Quatre ou cinq hommes meurent dans les jours qui suivent à bord de l'Argus. Le 2 juillet 1816, La Méduse s'échoue sur le banc d'Arguin, à 80 kilomètres de la côte mauritanienne. Il semblait s'exécuter lentement, alors qu'en réalité il peignait très rapidement, disposant chaque touche de peinture à sa place et n'ayant que rarement besoin d'effectuer des rectifications. Des traînées d'algues flottent à la surface. En choisissant de représenter cet épisode tragique pour sa première œuvre d'importance, Géricault a conscience que le caractère récent du naufrage suscitera l'intérêt du public et lui permettra de lancer sa jeune carrière. Jugé en conseil de guerre à Rochefort, Duroy de Chaumareys est condamné à la dégradation militaire et à trois ans de réclusion dans le fort de Ham, où il est interné de 1817 à 1820. Peu après, l’œuvre est exposée à Londres, ce qui achève d'établir la réputation du jeune peintre en Europe. Jamar, quant à lui, pose nu pour le jeune homme mort au premier plan, sur le point de tomber à l'eau, et sert également de modèle à deux autres personnages[23]. Un camion transportant habituellement du matériel destiné aux pièces de la Comédie-Française conduit le tableau au château de Versailles la nuit du 3 septembre. Il symbolise plus généralement le mépris porté par l'aristocratie envers le peuple[61]. À nouveau, comme Géricault et Turner, Homer fait d'un homme noir le personnage central de la scène, même s'il est le seul occupant du rafiot. En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez On voyait un mouvement à peine perceptible de son corps ou de ses bras. Son style s'appuie sur le drame et la fluidité du mouvement baroque et utilise des coups de pinceau lâches, une palette de couleurs fortes et sombres, le contraste net des poses claires et sombres et des poses dramatiques. Juin 1816 : la « division du Sénégal » [1] est créée pour reprendre possession des comptoirs et établissements que la France possédait, notamment au Sénégal, avant les guerres de la Révolution et de l'Empire. Dans son journal, Delacroix porte un regard catégorique sur ces peintres, peu avant le Salon de 1819 : « Le curieux mélange d'éléments classiques avec un regard réaliste, que David a imposé à la peinture, perd désormais sa force et son intérêt. Bien que Gustave Courbet (1819-1877), figure majeure du mouvement réaliste, soit décrit comme un peintre anti-romantique, ses tableaux les plus importants dont Un enterrement à Ornans (1849-1850) et L'atelier de l'artiste (1855) doivent beaucoup au Radeau de La Méduse. En réalité, les rescapés lui avaient expliqué qu'ils protégeaient la peau de leurs pieds constamment immergés avec des bouts de tissu[42]. Ce naufrage, à l'origine de la mort de 160 personnes, dont 147 abandonnées sur un radeau de fortune, est évoqué par un tableau de Théodore Géricault : Le Radeau de La Méduse. Géricault fait également poser des modèles, réalise un dossier comportant de la documentation sur l’événement, copie des tableaux d'autres artistes s'approchant du même thème, et se rend au Havre pour y observer la mer et le ciel[23]. Gérard, portraitiste de renom durant l'Empire, se rallia à l'école des grandes fresques historiques, mais sans enthousiasme », « les espoirs déçus, la souffrance extrême, et l'instinct de survie basique qui outrepasse toutes les considérations morales et fait plonger l'homme civilisé dans la barbarie », « Monsieur, vous venez de faire un naufrage qui n'en est pas un pour vous », « Monsieur Géricault semble se tromper. Celle-ci est chargée d'acheminer le matériel administratif, les fonctionnaires et les militaires affectés à ce qui deviendra la colonie du Sénégal. Cette différence de réception publique est en partie due aux conditions d'exposition : à Paris, le tableau est suspendu en hauteur, dans le Salon Carré – une erreur dont Géricault s'aperçoit lorsqu'il voit pour la première fois l’œuvre installée –, tandis qu'à Londres, elle est placée près du sol, ce qui renforce son caractère monumental.